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Habitués à rouler sur les circuits à tombeau ouvert depuis leur plus tendre enfance, ils ne conçoivent pas de vivre une vie rangée sans ressentir la moindre sensation extrême. L’adrénaline est l’un des facteurs qui explique pourquoi ils sont si bons dans leur travail. Une profession qui consiste ni plus ni moins à remporter des courses au volant de la CUPRA e-Racer. Ce sont les pilotes de l’équipe CUPRA EKS et dans quelques jours, ils prendront part à la dernière course de la saison, qui désignera le champion FIA ETCR 2022. Voici comment ils ressentent l’excitation de chaque course.
Nés sur les circuits de course.
Les membres de l’équipe CUPRA EKS ont remporté plusieurs victoires au cours de cette saison FIA ETCR. Tous sont montés sur le podium, ce qui n’a rien de bien étonnant quand on connait leur palmarès. « Je fais ça depuis que j’ai cinq ans, c’est une seconde nature pour moi », déclare Adrien Tambay. Le pilote français est l’une des nouvelles recrues de l’équipe cette année. Il occupe actuellement la première place du classement des pilotes. Il est suivi de près par le champion en titre, Mattias Ekström. Ce dernier écume les circuits sans discontinuer depuis plus de 20 ans. « Tout a commencé par un rêve de gamin. Puis vous espérez qu’il se réalise. Parfois, j’ai encore l’impression d’être un enfant, et je continue à visualiser et à rêver de gagner chaque course », dit-il.
Prêts à réagir au feu vert.
Les courses de ce championnat ont la particularité d’être trépidantes. Une fois dans la voiture et à quelques secondes du feu vert sur la grille de départ, il est essentiel d’être très concentré. « C’est une sensation très étrange, car comme ce sont des voitures électriques, il n’y a aucun bruit. Vous savez que la voiture est allumée et prête à partir grâce aux voyants du système, mais vous ne ressentez vraiment les sensations qu’au moment où vous appuyez sur la pédale d’accélérateur pour partir à fond. C’est un sentiment très fort », explique le pilote Jordi Gené. Adrien Tambay reconnaît que c’est le moment de se détendre. « Pour moi, c’est le moment où j’arrête d’avoir mal au ventre. Tout commence et il n’y a plus de stress. Vous fermez la visière de votre casque et vous êtes prêt à partir. Il n’y a plus le temps de stresser et il faut juste se concentrer sur soi et sur ses performances ». Pour Tom Blomqvist, dont c’est également la première saison au sein de l’équipe, « j’ai une montée d’adrénaline lorsque les feux rouges clignotent, mon cœur commence à battre très fort, puis je suis dans ma zone de confort lorsqu’ils passent au vert. Il ne me reste plus qu’à me concentrer sur ce que j’ai fait pratiquement toute ma vie ».
La CUPRA e-Racer à plein régime.
L’objectif est clair : être le plus rapide et être le premier à franchir la ligne d’arrivée au volant d’une voiture qui délivre une puissance de 500 kW, et qui abat le 0 à 100 km/h en 3,2 secondes. « Conduire cette voiture représente un défi unique. Il est très difficile de la pousser à la limite car elle est tellement rapide » explique Mattias Ekström. « La meilleure façon de la décrire c’est de la comparer à un film comme la Guerre des étoiles », ajoute Jordi Gené, « tout se passe si vite. Dès le départ, l’accélération est si constante que vous avez l’impression que tout se rapproche très vite ».
Visualiser la ligne d’arrivée.
Dans ces moments où tout est flou à cause de la vitesse, il y a une chose sur laquelle les pilotes de l’équipe CUPRA EKS sont tous d’accord : visualiser la ligne d’arrivée. « La visualisation positive est très importante, parce qu’il n’y a pas de place pour l’erreur et qu’il faut être en permanence au top », déclare Adrien Tambay. C’est ce que fait Jordi Gené, bien en amont de chaque course, « l’idée de franchir la ligne d’arrivée en premier est toujours bien présente dans ma tête, même la veille au soir au moment de me coucher. Je visualise le départ, mes concurrents et tout ce qui peut arriver. Je rêve toujours de gagner ».
Soyez prêt pour encore plus d’adrénaline.
Le dernier rush d’adrénaline est prévu du 23 au 25 septembre sur le circuit de Sachsenring en Allemagne. Finir dans les premières places leur permettra non seulement de monter sur le podium, mais aussi d’entrer dans l’histoire en devenant les champions de la saison. « Les sentiments que nous éprouvons sont le résultat du sport que nous pratiquons, de la pression intense de la compétition, de la vitesse… et de l’adrénaline qui coule dans nos veines » conclut Tom Blomqvist. Son coéquipier Mattias Ekström confirme « l’adrénaline est dans l’ADN d’un pilote de course, l’envie de donner toujours plus de soi-même, de faire de son mieux pour l’équipe, pour la marque. C’est aussi un sentiment formidable parce que cela fait ressortir le meilleur de moi-même. Je suis accro à l’adrénaline ».