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À la veille de la COP26, Ford a interrogé les 14 000 citoyens de 8 pays européens (dont la France) sur leurs attentes et leur engagement quant au sujet de la lutte contre le dérèglement climatique.
Si l’étude fait ressortir un sentiment d’urgence omniprésent, les différences par pays sont nombreuses, notamment sur le sujet de la responsabilité individuelle et des moyens à mettre en œuvre au quotidien pour freiner le dérèglement climatique, ainsi que les attentes vis-à-vis des entreprises et gouvernements à s’engager plus rapidement.
“Climate Countdown”, le dernier rapport trimestriel de Ford Go Electric, révèle qu’une majorité écrasante d’Européens (une moyenne de 90 % dans chacun des huit pays étudiés) estime avoir un certain niveau de responsabilité personnelle dans la lutte contre le changement climatique. Dans de nombreux pays – dont le Royaume-Uni (32 %), les Pays-Bas (25 %), l’Espagne (38 %) et l’Italie (33 %) – au moins 25 % de la population se sentent « très » responsables. Un Français sur 5 (19%) attend de cette COP26 que les pays européens avancent leur objectif zéro émission ? Ils sont pourtant plus d’un tiers (36%) des Britanniques à penser ainsi.
En revanche, seul un Français sur 5 (21%) se sent “une grande responsabilité personnelle” dans la lutte contre le changement climatique. Pour une majorité de Français (62%), il est important – ou extrêmement important – que les gouvernements et les grandes entreprises prennent des mesures immédiates pour stopper les effets du changement climatique.
Interrogés sur les principaux problèmes auxquels l’Europe est confrontée aujourd’hui – qui incluent des sujets importants tels que le racisme systémique, la prise en charge de la santé mentale et le rééquilibrage de l’économie – l’élaboration d’un plan mondial de lutte contre le changement climatique est considérée comme la priorité essentielle, juste après la reprise de l’économie post-épidémie COVID-19. Et si les Français s’accordent à dire qu’il est essentiel de disposer d’un plan de lutte contre le changement climatique (24 %), ils sont tout aussi nombreux (29 %) à estimer qu’il est nécessaire de prendre immédiatement des mesures plus strictes pour enrayer le changement climatique.
Publiée quelques jours à peine avant la COP26, le sommet crucial sur le climat qui se tiendra à Glasgow, l’étude Ford suggère un niveau surprenant de volonté de la part du public européen (et français) de renoncer à de nombreux avantages de la vie moderne.
1 Français sur 3 se déclare prêt à limiter ses achats de nouveaux vêtements
Parmi les principales choses que les Français seraient prêts à sacrifier, le fait de ne pas utiliser de plastique (38 %), de réduire la consommation d’énergie (45 %) et de privilégier le circuit court (35 %) arrivent en tête. Si 44% des Britanniques sont prêts à limiter leurs achats de nouveaux vêtements, ce chiffre passe à 32% chez les Français et même 29% en Italie. 35% des Français seraient prêts à moins utiliser leur voiture, tandis que 24% ont déclaré être prêts à renoncer aux voyages en avion à l’étranger, contre 30% chez nos voisins Anglais ou Allemands.
La pratique du greenwashing a également été étudiée, 91% des Français interrogés déclarant penser qu’il s’agissait d’un problème notoire. Ce qui suggère un certain niveau de cynisme de la part des interrogés, c’est que 34% pensent que le greenwashing est une pratique dont « pratiquement toutes » les entreprises sont coupables à leurs yeux. À la question de savoir quelle sanction devrait être infligée aux entreprises reconnues coupables de pratiques d’écoblanchiment, 42% ont répondu que des pénalités financières devraient être imposées sous forme de pourcentage du chiffre d’affaires et/ou des bénéfices.
Les véhicules électriques représentent l’avenir, non sans préoccupations…
Et l’électrification massive du parc automobile dans tout ça ? 31% des Français pensent que les véhicules hybrides représentent une première étape intéressante vers l’électrification ; 1 personne sur 3 (33 %) estime qu’un véhicule hybride représente le meilleur compromis entre l’essence et les énergies plus propres. En ce qui concerne les attitudes des Européens à l’égard des véhicules électriques (VE), l’étude révèle que le public reconnaît de plus en plus que les VE représentent l’avenir (37 %), mais elle suggère également qu’il existe encore des obstacles légitimes à leur adoption.
Les problèmes de recharge et l’angoisse de l’autonomie figurent toujours parmi les problèmes les plus importants perçus par les Français interrogés, 30 % d’entre eux déclarant avoir des inquiétudes quant à l’endroit où ils pourraient recharger leur véhicule, 23 % regrettant le manque d’infrastructure disponible et 27 % affirmant que les VE les dissuaderaient de faire de longs trajets.
« Cette enquête montre à quel point les Français et plus généralement les Européens se soucient du changement climatique et qu’ils sont prêts à prendre un certain nombre de mesures individuelles pour aider à le combattre. En ce qui concerne le transport de personnes, il est clair qu’ils considèrent les VE comme l’avenir, mais l’enquête montre également que les gens continuent d’avoir des préoccupations concernant l’infrastructure de recharge et des inquiétudes quant à l’autonomie », a déclaré Stuart Rowley, président de Ford Europe.
« Je crois qu’il incombe à toutes les parties prenantes – le gouvernement, tant national que l’Union européenne, les fournisseurs d’énergie et les constructeurs automobiles – d’insister auprès des utilisateurs sur les possibilités de l’électrification et de créer l’infrastructure nécessaire pour soutenir cette vision, car ce n’est qu’avec une approche unifiée que nous pourrons tenir cette promesse. Ford a fait le choix de l’électrification, et nous sommes fiers d’être un leader pour aider les utilisateurs à passer aux véhicules électrifiés. »