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Lyon. Aujourd’hui, la mobilité ne peut être pensée sans prendre en compte l’ensemble des enjeux climatiques, énergétiques, sanitaires, de qualité de l’air ou encore la spécificité de chacun des territoires. A travers le RE:IMAGINE TOUR, organisé dans cinq grandes métropoles françaises, BMW Group France souhaite réunir les initiatives et acteurs locaux afin que les ambitions deviennent réalité et engager le mouvement vers une mobilité plus responsable et adaptée aux nouveaux usages.
Quel est le vrai visage de la mobilité de la région Auvergne-Rhône-Alpes et l’agglomération lyonnaise ?
Habitudes de transports, changements provoqués par la crise sanitaire, enjeux environnementaux, piétonisation des centres-villes ou encore développement de l’électromobilité, l’étude menée par l’institut de sondage Odoxa pour BMW Group France bat en brèche les idées reçues.
80 % des lyonnais sont heureux de leurs trajets quotidiens.
En voiture, en deux-roues, en métro ou à pied, la cohabitation des mobilités se passe bien à Lyon ! Alors qu’elle est la 12e ville la plus congestionnée au niveau mondial*, 80 % des lyonnais et, plus encore, les habitants de la région Auvergne Rhône-Alpes (92 % contre 89 % dans les autres régions) se disent globalement heureux de leurs trajets quotidiens.
Un constat qui se retrouve dans les mêmes proportions chez les conducteurs quotidiens (75 % des lyonnais et 90 % des habitants de la région Auvergne Rhône-Alpes) mais en dessous de la moyenne nationale (89 % des habitants des 5 régions étudiées trouvent leurs trajets agréables).
Les lyonnais sont particulièrement satisfaits de l’offre de transport (73 % contre 66 % dans les autres régions). Et bien que ce point reste un peu moins marqué à Lyon que dans les autres régions, 60 % de ses habitants s’accordent tout de même à dire que la cohabitation entre les différents modes de transport (piéton, scooter/moto, tram, bus, vélo, taxi, voiture…) se passe plutôt bien (contre 69 % dans les autres régions). Ils constatent largement (76 % des lyonnais contre 61 % dans la région Auvergne Rhône-Alpes et 69 % dans les autres régions) que, depuis ces dernières années, la ville s’est engagée dans une politique dynamique pour rendre la mobilité plus accessible à tous.
Pour autant, les « galériens des transports » existent bien, ils représentent près d’un habitant de Lyon sur cinq (20 %), bien au-dessus de la moyenne nationale (11%).
Métro-auto-vélo : la multimodalité est entrée dans les habitudes de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
À Lyon comme dans le reste de la France, l’étude Odoxa-BMW Group France révèle que la multimodalité est la règle : les automobilistes sont tour à tour adeptes des transports en commun, du vélo ou du deux-roues motorisé. En effet, dans la capitale des Gaules, plus de 8 habitants sur 10 utilisent chaque jour le bus/tram (86 %) et près de 7 sur 10 prennent le train (66 %). À Lyon, et plus encore dans l’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la voiture est, comme partout en France, le mode de transport le plus utilisé : 92 % des lyonnais l’utilisent et même 66 % prennent le volant plusieurs fois par semaine (24 % tous les jours). C’est d’ailleurs encore plus vrai dans la région Auvergne Rhône-Alpes où 95 % des habitants utilisent la voiture soit 2 points de plus que dans les autres région (92 %).
Parmi les modes de transport les plus utilisés, le vélo s’offre une place de choix à Lyon. Aujourd’hui, un lyonnais sur deux se déplace à vélo (52 %). C’est un peu moins que la moyenne nationale (57%) et bien moins qu’à Strasbourg, qui détient le record avec 69 % de cyclistes, toutefois cet attrait s’est affirmé avec la crise du Covid-19. Alors que plus d’un tiers des lyonnais (39 % contre 37 % dans les autres régions) a changé ou prévoit de changer prochainement de mode de transport, c’est le vélo qui les séduit le plus : 62 % déclarent circuler plus à vélo qu’avant la crise (contre 63 % dans la région Auvergne-Rhône-Alpes). C’est toutefois un peu moins que la moyenne nationale (64%).
Mis à part le vélo qui a profité de la crise sanitaire, tous les autres modes de transport ont eu tendance à reculer depuis le début de la crise. En cause, la généralisation du télétravail : 62 % des habitants de Lyon (68 % dans la région Auvergne-Rhône-Alpes) se déplacent moins et donc, prennent moins les transports en commun (68 % des lyonnais et 64 % des habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes) que l’ensemble des 5 régions (62 %).
Les préoccupations environnementales autour de la mobilité divisent.
Boom du vélo, piétonisation du centre-ville, zones à faibles émissions (ZFE), les Lyonnais et les habitants de la région Auvergne Rhône-Alpes sont attentifs aux différents enjeux de mobilité durable. 58 % des lyonnais connaissent la zone à faibles émissions mais seulement 23 % savent si leur véhicule est concerné, alors que la mesure est en place depuis deux ans dans la capitale des Gaules.
Et si des résistances persistent à Lyon, ces freins restent toutefois moins insurmontables que dans d’autres régions. Sur le « tout électrique » et la fin des voitures thermiques d’ici 2035, près d’un lyonnais sur deux (47 %) désapprouve cette volonté de la Commission européenne (contre 51 % pour l’ensemble des régions). D’ailleurs un lyonnais sur deux (54 % et 50 % pour les habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes) envisagerait d’acheter un véhicule électrique si son territoire était mieux équipé en bornes de recharge publiques (contre 48 % dans les autres régions)
Enfin, les lyonnais sont divisés sur la question de la piétonisation du centre-ville : alors qu’un sur deux (51 %) y est favorable, notamment parce qu’elle permet de réduire la pollution en ville (67 %), 76 % la considèrent comme pénalisante pour les habitants des périphéries qui doivent se rendre à Lyon en voiture (73 % dans la région Auvergne-Rhône-Alpes).
Vincent Salimon, Président du directoire de BMW Group France : « Comme à Paris et à Strasbourg, il est intéressant de voir à quel point les habitants de la région Auvergne Rhône-Alpes se révèlent attentifs aux enjeux environnementaux liés à la mobilité. Et si là encore des résistances persistent sur l’électromobilité, notre rôle, en tant qu’acteur de la mobilité durable, est d’accompagner nos clients dans cette transition grâce à une démarche incitative et pédagogique plutôt que des politiques punitives. Nous prenons part au changement en développant des technologies comme la fonction eDrive zone, qui active automatiquement le mode électrique dans les ZFE, ou en participant activement au déploiement des bornes. Nous sommes partenaires du réseau Ionity pour le déploiement de recharges publiques, mais aussi de start-ups innovantes offrant des solutions chez les particuliers et en entreprise et avons récemment investit dans HeyCharge, la première entreprise qui autorise la recharge de véhicules électriques sans connexion internet, facteur clé pour couvrir des zones blanches».
* Étude GPS TomTom, publié jeudi 23 janvier 2020 sur les conditions de circulation en 2019 dans 416 villes du monde et 57 pays